goodluz / 123RF

Les promoteurs de régime affirment que la caractéristique la plus attrayante des régimes de pension agréés collectifs (RPAC) proposés est la quasi-élimination du fardeau administratif et de la responsabilité de fiduciaire. Voilà la principale conclusion de l’Enquête de 60 secondes menée par Morneau Shepell à laquelle 79 organisations ont répondu. Environ 90 % de ces organisations offrent déjà un régime de retraite.

Près des trois quarts des répondants (74 %) ont indiqué que la possibilité de transférer la responsabilité de fiduciaire et le fardeau administratif à un tiers constituait la principale raison pour laquelle leur organisation pourrait envisager de participer à un régime de pension agréé collectif.

D’autre part, 23 % des répondants affirment que la promesse de frais d’exploitation moins élevés est la caractéristique la plus intéressante. Notons enfin que seulement 3 % des répondants ont cité l’approbation du gouvernement comme principal facteur qui motiverait leur décision.

L’enquête demandait également aux répondants de donner la principale raison pour laquelle leur organisation pourrait ne pas envisager de participer à un RPAC. Le quart d’entre eux (25 %) n’y voient aucun inconvénient, alors qu’un autre 25 % craignent une transition difficile de leur régime actuel. Les autres réponses sont réparties à peu près également entre la perte du contrôle de l’employeur, l’incapacité de cataloguer le RPAC comme étant un instrument offert par l’employeur et le fait que le RPAC est purement un régime à cotisations déterminées, dont le risque est assumé par les employés.

Lorsqu’on leur demande quelle est la position que leur organisation est la plus susceptible de prendre, seulement 13 % des répondants indiquent qu’ils envisageraient de remplacer leur régime actuel par un RPAC. Trente-cinq pour cent n’ont aucune opinion à émettre tant qu’ils n’auront pas d’autres renseignements, alors que 52 % disent qu’ils maintiendront probablement le statu quo.

« Nous ne sommes pas surpris par le pourcentage relativement faible de promoteurs de régime qui sont prêts à adopter un RPAC », a déclaré Fred Vettese, actuaire en chef de Morneau Shepell, qui prévoit que ce pourcentage augmentera avec le temps, à mesure que les employeurs se sentiront plus à l’aise avec le concept du RPAC.

« Il ne faut pas oublier non plus que près de la moitié des répondants sont des employeurs qui offrent des régimes de retraite PD, un groupe que nous ne voyons pas passer au RPAC, quelles que soient les circonstances », a-t-il ajouté.