De grands fonds de pension américains et britanniques poussent pour mettre fin aux actions dépourvues de droits de vote.

Ces fonds de pension gèrent à eux seuls plus d’un billion de dollars, rapporte Reuters.

Ils ne supportent plus que des sociétés émettent deux types d’actions, certaines avec un droit de vote et d’autres sans, de manière à maintenir le pouvoir entre les mains de certains actionnaires.

Cette campagne est menée par Railpen, le régime de retraite des chemins de fer britanniques, et le Conseil des investisseurs institutionnels (CII) à but non lucratif, ainsi que d’autres organismes soutenant la Coalition des investisseurs pour l’égalité des votes (ICEV), notamment le bureau du contrôleur de la ville de New York et le Washington State Investment Board.

Les classes distinctes de droits de vote permettent généralement aux fondateurs de sociétés de conserver un certain contrôle sur ces entreprises. Mais les fonds de pension jugent que les autres investisseurs, dont ils font partie, ne bénéficient pas des droits qu’ils devraient avoir.

Les grands gestionnaires de fonds veulent faire passer le message que les votes proportionnels sont essentiels à une gestion efficace à long terme des entreprises. Les investisseurs à long terme sont privés de leur droit à demander des comptes sur la gouvernance, les risques et les opportunités, affirment-ils.

Aux États-Unis, ces fonds de pension réclament une législation interdisant la cotation de nouvelles sociétés utilisant les doubles classes d’actions, sauf pour une durée limitée de sept années.