Le gouvernement du Québec, qui fait face à d’important besoins de main-d’œuvre, a assoupli certaines règles afin de favoriser le retour au travail de cadres à la retraite.

Le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, précise que depuis le 1er mars, les prestataires du Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE) qui réintègrent le secteur public peuvent recevoir jusqu’à la totalité de leur rente, moyennant certaines balises, sans avoir à participer de nouveau au RRPE.

Une personne prestataire du RRPE qui retourne au travail pour un emploi visé par le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), comme un poste d’enseignant ou d’infirmier, peut donc continuer à recevoir la totalité de sa rente.

La personne retraitée qui retourne occuper un emploi visé par le RRPE, comme un poste de cadre, peut recevoir sa pleine rente tant que la somme de celle-ci et du salaire gagné alors n’excède pas le traitement qu’elle touchait avant sa retraite. Après l’atteinte de ce maximum, si elle continue à travailler, la rente sera suspendue en totalité ou en partie.

Des dispositions similaires existent déjà pour les prestataires du RREGOP qui souhaitent effectuer un retour au travail.

Christian Dubé, qui est aussi ministre responsable de l’Administration gouvernementale, estime qu’il faut établir des mesures attrayantes pour que l’État tire profit de l’expertise des retraités.

Le gouvernement croit que ces nouvelles modalités, plus souples, devraient faciliter la dotation de certains postes clés. Les besoins de main-d’œuvre sont particulièrement élevés dans les domaines de la santé et de l’éducation.