Sept organismes du secteur de la retraite ont uni leurs voix pour demander au fédéral de prendre davantage de mesures pour aider les Canadiens à maintenir leur niveau de vie après leur départ du marché du travail.

Il s’agit notamment de mettre à la disposition de tous les citoyens des ententes collectives de mise en commun du risque de longévité, grâce à des mesures pouvant être « appliquées rapidement, sans coût additionnel pour le gouvernement », affirme-t-on dans une lettre.

Les sept organismes sont : l’Association canadienne des administrateurs de régimes de retraite (ACARR), l’Association canadienne de compagnies d’assurance de personnes (ACCAP), l’Institut canadien des actuaires, CARP, Common Wealth, l’Association canadienne des gestionnaires de caisses de retraite et l’Institut national sur le vieillissement.

Bien que les tables actuarielles présentent les durées de vie prévues, peu de Canadiens décèdent au cours de l’année prévue par ces tables. À l’échelle individuelle, l’assurance longévité élimine ainsi la crainte d’épuiser les économies à la retraite.

« Au niveau macroéconomique, l’assurance longévité permet aux aînés canadiens de contribuer au maintien de la demande globale et, par conséquent, du niveau national de l’emploi et de la croissance économique en consommant des biens et des services à des taux qui maintiennent leur niveau de vie pendant leur retraite. »

Une forme d’assurance longévité existe dans les programmes publics (RRQ, SV, etc.) ainsi que dans les régimes de retraite à prestations déterminées, explique-t-on. Or, « les milieux de travail ont délaissé la protection des régimes PD pour se tourner vers ceux à cotisation déterminée, les REER collectifs, les CELl, ou aucune protection du tout. Il est de plus en plus important de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies efficaces de décaissement », écrit-on.

Une stratégie de mise en commun pourrait être proposée par un employeur ou un fournisseur de services financiers, mais en raison des règles actuelles sur les prestations et l’impôt sur le revenu, l’option collective n’est pas offerte à la majorité des Canadiens.

Pour consulter la lettre, c’est par ici.