Investissements RPC réduit ses effectifs dans son bureau de Hong Kong, signant une nouvelle étape dans le mouvement global de retrait de Chine de la part des caisses de retraite canadiennes.  

Mois après mois, les caisses de retraite canadiennes réduisent la voilure dans leurs bureaux en Chine.

Cette fois, c’est Investissements RPC qui licencie cinq professionnels de l’investissement de son bureau de Hong Kong, rapporte Reuters. De plus, un directeur chargé du portefeuille immobilier en Chine a aussi perdu son poste récemment.

Cette réduction des effectifs survient alors qu’Investissements RPC a suspendu les nouveaux investissements en Chine, tant les investissements directs que les investissements via des fonds axés sur la Chine. La décision de la plus grande caisse de retraite canadienne serait basée sur la faiblesse de la reprise économique en Chine, ainsi que par les tensions avec les pays occidentaux.

Cette décision survient aussi alors que la Chine n’a levé que 11,6 milliards $ US en capital-investissement cette année, alors que ce sont 74 milliards $ US qui avaient été levés en 2022… et 300 milliards $ US en 2016. 

Les investissements chinois représentent 9,8 % du montant total des investissements du Régime de pensions du Canada (RPC).

Investissements RPC emploie 150 personnes à Hong Kong, qui est sa principale base en Asie. Elle n’est pas la seule à avoir choisi de réduire sa présence en Chine.

D’autres caisses de retraite canadiennes ont fait de même. En avril, Teachers a supprimé son équipe de Hong Kong chargée de l’investissement en actions en Chine. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a mis fin à ses transactions privées en Chine. La caisse québécoise s’apprête également à fermer son bureau de Shanghai.