Morneau Shepell a récemment conçu le portefeuille de gestion des risques afin de réduire la volatilité de la situation financière des régimes de retraite.

Conçue plus spécialement pour les caisses de petite et moyenne taille, cette approche novatrice vise à atténuer les fluctuations de la situation financière des régimes tout en préservant les rendements attendus à long terme.

Patrick De Roy, associé et chef de la pratique nationale de gestion des risques chez Morneau Shepell, mentionne qu’un portefeuille conventionnel pour un régime de retraite contient une proportion importante d’actions et présente un grand déséquilibre entre l’actif et le passif de la caisse de retraite. « Notre portefeuille de gestion des risques est fondé sur une politique d’investissement ayant une répartition cible de l’actif différente de celle du portefeuille conventionnel. L’objectif de ce portefeuille est d’atténuer les risques en appariant mieux le passif et en investissant selon des stratégies alternatives qui produisent des rendements moins corrélés aux marchés boursiers.»

« Depuis le début de l’année, les taux d’intérêt des obligations ont diminué et les rendements des actions ont été négatifs, entraînant une augmentation du passif et une diminution de la valeur d’un portefeuille conventionnel », affirme Jean Bergeron, associé et chef du groupe Services-conseils en investissement de Morneau Shepell.

« Nous estimons qu’un régime de retraite investi dans un portefeuille conventionnel aurait vu sa situation financière se dégrader d’environ 7 % entre le début de l’année et le 31 octobre 2011, explique M. Bergeron. Pendant cette même période, le portefeuille de gestion des risques de Morneau Shepell aurait crû à un rythme similaire que celui du passif et aurait connu moins de volatilité. »

Les promoteurs de régimes peuvent facilement mettre en place un tel portefeuille de gestion des risques, qui offre une meilleure gestion des risques inhérents aux régimes de retraite. « Il s’agit là de la première étape d’un processus approfondi et dynamique de gestion des risques qui s’harmoniserait avec les objectifs stratégiques à long terme d’un promoteur de régimes », ajoute M. De Roy