La Capitale Assurance et services financiers a développé une nouvelle approche pour mieux gérer les dossiers d’invalidité liés à la santé mentale. L’assureur va notamment intégrer la pharmacogénétique à ses régimes d’assurance collective.

Par l’entremise de l’entreprise BiogeniQ, La Capitale proposera à certains de ses assurés de se soumettre à un test pharmacogénétique permettant de prédire leur réponse à un médicament. La démarche est volontaire et les résultats du test ne seront pas communiqués à La Capitale. Seul le médecin traitant recevra les informations, ce qui lui permettra d’identifier les médicaments à privilégier et ainsi optimiser le traitement prescrit.

D’autres initiatives seront également mises de l’avant pour aider les participants souffrant de troubles de santé mentale à optimiser leur traitement, améliorer leur bien-être et se remettre sur pied plus rapidement.

La Capitale va par exemple offrir une thérapie comportementale et cognitive (TCC) en ligne en partenariat avec la firme MindBeacon Health. Cette thérapie d’autogestion de la maladie mentale, qui vise à réduire les symptômes ressentis par les participants, est destinée aux assurés en invalidité.

La Capitale mettra également à la disposition de ses assurés une application mobile favorisant l’optimisation de la prise de médicaments. Développée par la firme MedHelper, l’application permet aux participants de planifier leurs dosages, d’établir des rappels, de suivre l’inventaire de leurs médicaments et de savoir quand renouveler leurs prescriptions.

« Sachant que les maladies à caractère psychologique représentent environ 70 % des coûts des prestations d’invalidité et que 70 % des patients canadiens ne prennent pas leurs médicaments selon les directives de leur médecin, il nous est apparu indispensable d’offrir des services complémentaires pour la gestion de l’invalidité dans un contexte de santé mentale, explique Mario Albert, vice-président exécutif à l’assurance collective de La Capitale. Chacun de ces services pris individuellement a un impact positif sur le retour à la santé. Nous sommes convaincus qu’en les combinant, leur impact n’en sera que plus fort. »