Test de grossesse
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De plus en plus d’employeurs s’ouvrent à l’idée de couvrir des traitements de fertilité par l’entremise de leur régime d’assurance collective, rapportent nos collègues de Benefits Canada.

C’était le cas de près du tiers des grandes entreprises américaines en 2018, selon une étude de l’International Foundation of Employee Benefit Plans, une hausse par rapport à 24 % en 2016.

La fécondation in vitro et les médicaments de fertilité étaient plus susceptibles d’être remboursés, alors que 13 % des répondants couvraient des tests génétiques sur la fertilité du couple et 9 % les services de conseillers thérapeutiques.

Wendy Poirier, leader de l’innovation en santé et avantages sociaux chez Willis Towers Watson, explique que cette couverture s’inscrit dans la tendance d’élargir l’attrait des avantages sociaux auprès des groupes d’employés plus diversifiés.

Elle précise qu’il serait important d’éliminer les barrières à l’accès à de telles couvertures. « Qui se servira des traitements de fertilité? Ce n’est pas nécessairement une femme dans une relation hétérosexuelle, par exemple. »

Cela pourrait être un couple de lesbiennes ou une femme en cours de traitement anticancéreux qui souhaite faire congeler cryogéniquement ses ovules.

Alors que la fécondation in vitro coûte cher – entre 10 000 $ et 15 000 $ au Canada –, Wendy Poirier note que certaines couvertures sont moins chères.

Et, parce qu’elles concerneraient un petit pourcentage d’employés, la hausse des primes mensuelles pourrait s’avérer « très minime lorsqu’on l’applique à l’ensemble du groupe ».

Pour en lire plus (en anglais), rendez-vous sur le site de Benefits Canada.