Avec la pandémie de COVID-19 et l’adoption massive du télétravail, les employés se sont habitués à travailler selon des horaires plus flexibles. Cette réalité favorise l’émergence d’une nouvelle tendance : le travail fractionné.

Le travail fractionné n’est en fait rien d’autre que la possibilité pour un employé de diviser à sa guise sa journée en périodes distinctes réservées au travail et au temps personnel. Selon un récent sondage de Robert Half, 64 % des employés qui ont adopté le travail fractionné estiment qu’ils sont plus productifs.

Les trois quarts (75 %) des quelque 500 professionnels de bureau canadiens interrogés ont affirmé que leur emploi leur permet d’avoir un horaire fractionné.

« Les heures de travail optimales ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Comme option offrant plus de souplesse, les arrangements de travail fractionné procurent aux entreprises un moyen très concret d’aider leur personnel à mieux concilier les exigences professionnelles et les engagements personnels » affirme David King, président de district principal pour le Canada chez Robert Half.

En donnant aux employés la liberté de choisir le moment et l’endroit où travailler, les organisations peuvent permettre à leurs employés d’avoir une plus grande emprise sur leur temps, leur productivité et leur bonheur général, poursuit-il.

D’autant plus qu’avec la pandémie, les horaires flexibles sont passés d’un avantage à une nécessité pour de nombreux employés, soutient la firme de recrutement.

Les employeurs doivent tout de même s’assurer de mettre en place certaines mesures pour que le fractionnement du travail soit un succès. Ainsi, Robert Half suggère aux employeurs de coordonner les horaires des différentes équipes de façon à ce qu’au moins une personne soit disponible pendant les heures normales de travail pour répondre aux demandes. Les employés devraient également déterminer à quel moment de la journée ils sont le plus productif, et prévoir des plages horaires assez longues, car passer d’une tâche à l’autre fréquemment n’est pas très efficace.

« Une communication continue et ouverte avec les travailleurs est essentielle pour les gestionnaires qui envisagent des modalités de travail souples, ajoute M. King. En prenant le temps de comprendre les préférences des employés en matière de productivité et leurs besoins sur le plan des horaires, les employeurs peuvent intégrer des options qui font écho chez chacun, sans compromettre les priorités et les objectifs de l’entreprise. »