Moins d’un travailleur canadien sur quatre décrit son mieux-être comme étant « très bon », selon un nouveau sondage.

Les scores de mieux-être des employés canadiens décrivent une situation insatisfaisante pour le quart d’entre eux.

À peine un travailleur sur quatre décrit son mieux-être comme étant « très bon », soit un score de 9 ou 10 sur 10, indique un sondage de la firme Adhoc pour Desjardins Assurances. L’enquête menée en 2022 a interrogé plus de 2 000 travailleurs.

Ils sont aussi nombreux, soit le quart des travailleurs, à considérer leur mieux-être comme étant inférieur au score de 7 sur 10, qualifié de « bon ». Et la moitié des employés décrivent leur mieux-être comme étant « bon ».

Parmi les principaux facteurs du mieux-être général, les répondants ont majoritairement cité la santé physique, mentale et financière. Ils ont cité également les aspects environnementaux et sociaux.

Les travailleurs âgés de 18 à 30 ans sont les plus susceptibles de désigner le mieux-être social comme un des principaux facteurs du mieux-être général. Le mieux-être social désigne la capacité à maintenir des liens, des réseaux et des interactions avec des personnes et des communautés. Ce sont d’ailleurs ces travailleurs, de même que les femmes et les Canadiens nés à l’étranger, qui attendent le plus de soutien de la part de leur employeur en matière de mieux-être social.

La plupart des travailleurs s’accordent sur le rôle important que joue leur employeur dans les aspects financiers (84 %) et mentaux (73 %) de leur mieux-être général. Et une forte proportion d’employés (80 %) se disent prêts à rester plus longtemps au service de leur employeur si celui-ci leur offre plus d’avantages sociaux.

Les travailleurs âgés de 50 ans et plus soulignent majoritairement que leur mieux-être environnemental est le meilleur parmi tous les facteurs du mieux-être général. Le mieux-être environnemental désigne la possibilité de vivre et de travailler dans un environnement sain et sûr .

L’environnement et l’économie constituent les premières préoccupations de l’ensemble des travailleurs, avec des inquiétudes pointant vers l’inflation et les finances.