La Société canadienne de mutualisation en assurance médicaments (SCMAM) a vu doubler le nombre des règlements pour des médicaments d’un montant élevé au cours de sa première année d’activités.
En 2013, dans le cadre du nouveau dispositif de mutualisation, les assureurs ont effectué plus de 4 000 règlements pour des médicaments sur ordonnance dont le coût dépassait 25 000 $.
En 2012, lors de l’établissement de la SCMAM, le nombre des règlements était de 2 000, note-t-on.
Plusieurs règlements se sont chiffrés à plus de 500 000 $, l’un d’eux ayant atteint plus de 1,2 million de dollars.
« Sans ce système, beaucoup de Canadiens n’auraient pas accès aux médicaments sur ordonnance dont ils ont besoin pour faire face à des maladies rares qui, dans bien des cas, mettent leur vie en danger », fait remarquer Frank Swedlove, président de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP).
En unissant leurs efforts pour partager le coût des traitements médicamenteux très chers et récurrents, les assureurs vie et maladie visent à protéger les régimes d’assurance médicaments privés entièrement assurés du plein impact financier des médicaments en cause.
Ainsi, on met les employeurs et les salariés à l’abri des répercussions financières dévastatrices que peut avoir une demande de règlement récurrente relative à un médicament onéreux sur la viabilité d’un régime d’assurance médicaments complémentaire.
L’initiative a été particulièrement avantageuse pour les petites et moyennes entreprises, souligne-t-on.
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