
Les chefs des finances canadiens ne s’attendent pas à ce que des gains immédiats soient réalisés sur le plan du recrutement national puisque leurs attentes en matière de ventes et de bénéfices ont atteint leur niveau le plus bas des dix derniers trimestres.
Selon l’enquête CFO Signals de Deloitte pour le quatrième trimestre, les attentes en matière de croissance des ventes des chefs des finances canadiens ont reculé pour s’établir à 4,2 %, alors que les attentes en matière de croissance des bénéfices ont diminué pour s’établir à seulement 3,7 %.
Par conséquent, l’optimisme net (l’écart entre le pourcentage de chefs des finances ayant exprimé un optimisme en hausse et un optimisme en baisse) parmi les chefs des finances canadiens s’est établi à +25 au cours du quatrième trimestre de 2013, une baisse par rapport à +39 au deuxième trimestre de 2013 et à +35 au troisième trimestre.
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Les attentes en matière de croissance des ventes tout aussi pessimistes aux États-Unis ne freinent cependant pas les attentes en matière de recrutement.
« Dans l’ensemble, les chefs des finances canadiens continuent d’exprimer un optimisme net relativement positif, mais la situation ne s’est pas traduite par des perspectives économiques plus positives pour leurs entreprises à court terme », a affirmé Bill Cunningham, leader du programme pour les chefs des finances de Deloitte Canada.
« Les attentes en matière de croissance des ventes parmi les chefs des finances canadiens sont plus faibles d’environ un tiers par rapport à leurs prévisions des deux dernières années, alors que la croissance des bénéfices s’élève à moins de la moitié des résultats habituels et se situe bien en deçà de la moyenne nord-américaine, ce qui peut expliquer pourquoi, pour la première fois depuis les débuts de notre enquête, les chefs des finances canadiens ne prévoient aucune hausse du recrutement national. »
« Les attentes pessimistes des chefs des finances canadiens en matière de croissance des dépenses d’investissement devraient préoccuper tous ceux qui souhaitent une hausse de la productivité au Canada afin de renforcer l’économie canadienne », a affirmé Eddie Leschiutta, leader régional du programme pour les chefs des finances de Deloitte Canada.
Les chefs des finances ont exprimé un optimisme grandissant relativement à l’économie nord-américaine au cours des derniers trimestres, mais la tendance s’est maintenant renversée, souligne-t-on dans un communiqué.