Alors qu’elles peinent à retenir les employés de la génération du millénaire, ce ne sont que 10 % des entreprises qui ont adopté des stratégies pour favoriser leur intégration avec des collègues d’autres groupes d’âge.

C’est le constat d’un sondage de la Human Resources Professional Assocation (HRPA) mené auprès de plus de 1 000 de ses membres.

Près des deux tiers (64 %) des participants ont affirmé que les Y avaient tendance à rester moins longtemps que les personnes plus âgées, mais qu’ils n’ont pas adopté de mesures pour répondre aux besoins de cette génération. Ce ne sont que 14 % des participants qui ont offert à leurs gestionnaires des lignes directrices et de la formation pour les aider à travailler avec la génération Y.

À lire : La retraite empêche les X de dormir

Bill Greehalgh, directeur général de la HRPA, n’est pas surpris que la fidélisation des Y représente un défi pour les entreprises. « Jusqu’à quatre générations différentes peuvent cohabiter dans les milieux de travail d’aujourd’hui, dit-il. Si les entreprises ne prennent pas des mesures pour mitiger les tensions possibles causées par les tensions intergénérationnelles, elles feront face à de grands problèmes. »

Plus de la moitié (54 %) des répondants au sondage ont observé des tensions entre les travailleurs de la génération Y et les collègues plus âgés, car certains estiment qu’il existe des différences en matière de valeurs ou d’habitudes de travail.

Le sondage s’est également penché sur les politiques de travail flexible ou de vacances pour améliorer la rétention des employés de la génération Y.

Près de huit entreprises sur dix n’ont effectué aucune modification spécifiquement pour la génération Y par rapport à 13 % qui ont adopté des politiques concrètes à leur égard.

De nombreux participants ont toutefois indiqué avoir modifié leurs politiques globales en matière d’absence et de vacances.

À lire : La nouvelle ère des avantages sociaux