
De longues journées de travail peuvent être défavorables pour le cœur, observe une récente étude européenne.
The Guardian rapporte que les personnes dont la semaine de travail dépasse 55 heures sont 40 % plus susceptibles de souffrir de fibrillation auriculaire que ceux avec un meilleur équilibre travail-famille.
Une équipe de recherche a évalué des données sur 10 ans quant aux habitudes de travail de 85 494 hommes et femmes, principalement d’âge moyen, au Danemark, en Finlande, au Royaume-Uni et en Suède.
À lire : Doit-on offrir un horaire estival aux travailleurs?
Les résultats, publiés dans le European Heart Journal, ont constaté que ceux qui effectuaient les horaires plus longs étaient plus obèses, souffraient d’une pression artérielle plus élevée, fumaient plus et buvaient plus d’alcool.
Les chercheurs ont toutefois noté qu’ils n’étaient pas en mesure de prendre en considération l’évolution des horaires, car la question sur les heures travaillées n’était posée qu’au début. Il n’était pas non plus possible d’identifier quels postes étaient plus à risque.
La professeure Mika Kivimaki, du département d’épidémiologie de l’University College, London qui a dirigé l’étude, a néanmoins ajouté que le risque de fibrillation auriculaire chez une personne en santé était « très faible » et qu’une augmentation de 1,4 % de ce risque à cause d’un long horaire n’a pas une grande incidence.
À lire : Fini le 9 à 5?