
Plus de deux travailleurs canadiens sur cinq (43 %) affirment avoir été victimes d’intimidation au travail, selon un sondage d’Office Team.
Mais près des deux tiers (63 %) des gestionnaires de ressources humaines estiment qu’elle ne se produit jamais dans leurs organisations. Un quart croit qu’il s’agit d’un phénomène rare.
Lorsqu’on interroge les employés à propos de leur réaction à l’intimidation, 27 % affirment avoir informé leur superviseur, le quart a confronté l’auteur et 18 % n’ont rien fait.
« L’intimidation passe souvent inaperçue dans les milieux de travail parce que les employés la tolèrent ou ne la signalent pas », affirme Robert Hosking, directeur exécutif à Office Team.
« Il faut soutenir les gestionnaires et les employés pour qu’ils puissent faire face à cette problématique. À titre d’exemple, on ne devrait pas pardonner un comportement négatif, même chez les personnes les plus valorisées par l’entreprise. »
Office Team a sondé plus de 400 Canadiens âgés de 18 ans et plus qui travaillent dans des bureaux ainsi que 300 gestionnaires de ressources humaines d’entreprises comptant au moins 20 employés.