Plus de trois organisations canadiennes sur quatre (76 %) prévoient augmenter leur appui aux programmes de santé à l’intention de leur main-d’œuvre au cours des deux prochaines années.

C’est ce qu’affirme le sondage Au travail! 2013-2014 de Towers Watson.

Les employeurs canadiens continuent d’offrir des programmes de base de sensibilisation et de prévention en matière de santé. Or, certains ont commencé à aller au-delà de ces services traditionnels, souligne-t-on dans un communiqué.

Une organisation sur cinq offre plus d’accès à de services de santé comportementale au moyen de séances de consultation virtuelles, 11 % ont élargi l’accès à des services de santé sur les lieux du travail (comme des médecins ou des diététistes), et 18 % favorisent l’utilisation d’applications mobiles pour accompagner les programmes de promotion de la santé.

Participation des employés

Les employeurs ont néanmoins remarqué des hausses relativement modestes des taux de participation à la plupart des activités, affirme le sondage.

Environ un employé sur quatre participe aux évaluations des risques pour la santé et aux dépistages biométriques, à peine plus que les taux de participation signalés dans le sondage de 2011-2012.

Les deux principaux obstacles sont le manque d’engagement des employés envers leur propre santé et leur propre mieux-être, et l’insuffisance de budget ou de personnel pour soutenir des programmes efficaces.

« Si les employeurs veulent accroître la participation, ou, mieux encore, améliorer la santé physique et mentale de leur main-d’œuvre, il reste du travail à accomplir pour comprendre, mesurer et cibler les causes fondamentales des faibles taux de participation », précise Christiane Bourassa, conseillère principale en Santé et assurance collective de Towers Watson à Montréal.

Risques pour la santé

La cause fondamentale de la faible participation des employés pourrait être directement liée aux trois principaux risques pour la santé selon les répondants au sondage, soit le stress (83 %), le manque d’activité physique (49 %) et l’obésité (41 %).

« Les employés qui doivent composer avec des charges de travail excessives et des vies complexes pourraient ne pas avoir l’énergie ou la motivation de comprendre ou de participer à fond dans les activités de santé et de mieux-être en milieu de travail, ajoute Mme Bourassa.

Il semble que les organisations qui offrent à leur main-d’œuvre des heures de travail plus raisonnables et qui s’occupent des enjeux de personnel inadéquat, de manque de clarté relativement aux attentes du poste et d’autres aspects propres au travail pourraient en fait constater de meilleurs résultats en termes de santé individuelle et de productivité de l’organisation. »