Les employés de la génération Z ne se gênent généralement pas pour demander de meilleures conditions de travail à leur patron, même s’ils savent pertinemment qu’ils ne resteront pas à l’emploi de leur organisation sur une longue période. Un nouveau sondage révèle maintenant que les Z n’ont pas une grande patience lorsqu’il est question des promotions.

Plus précisément, 75 % des travailleurs de la génération Z, soit ceux âgés de 22 ans et moins, estiment qu’on devrait leur accorder une promotion lors de leur première année en poste, selon un sondage de la firme de consultation RH InsideOut Development. Le tiers d’entre eux (32 %) croient même mériter une promotion au cours des six premiers mois, rapporte Business Insider.

Bien entendu, les entreprises ne peuvent pas toujours faire grimper leurs nouveaux employés dans la hiérarchie aussi rapidement. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, elles tentent néanmoins de faire en sorte qu’ils demeurent satisfaits au travail. Parmi les stratégies employées, il y a les traditionnels plans de développement de carrière, mais également la création de nouveaux titres professionnels plus attractifs et l’organisation d’ « anniversaires de travail » (workversary) lors desquels sont célébrées les réalisations de l’employé.

Dans l’ensemble, les travailleurs de la génération Z demandent plus souvent des augmentations salariales ou des avantages supplémentaires à leurs supérieurs que les autres générations. La possibilité de faire du télétravail et les congés payés supplémentaires sont particulièrement recherchés chez les Z. La plupart d’entre eux ne prévoient cependant pas demeurer dans la même entreprise plus de deux ans.

À l’inverse, 40 % des boomers indiquent être restés à l’emploi d’une entreprise pendant au moins 20 ans, et 18 % pendant plus de 30 ans.