Même s’il est impossible de répondre à toutes les demandes des employés, les entreprises ont intérêt à « dresser une liste des éléments incontournables et déterminer leur ouverture aux compromis ».

Selon Accountemps, cela permettrait de jeter les bases d’une conversation positive et productive, alors que les travailleurs mettent davantage l’accent sur d’autre chose que le salaire.

David King, président de la division canadienne de la firme de dotation en personnel, déclare que pour demeurer concurrentiels, les gestionnaires d’embauche doivent mettre en valeur le reste de leur offre.

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« Promouvoir des programmes de rémunération flexibles offrant les avantages sociaux et les ressources professionnelles qui importent le plus pour les employés donnera lieu à une culture d’entreprise plus attrayante et à un milieu de travail plus stimulant », dit-il.

Fait intéressant, dans un sondage récent, pour les hommes, après le salaire, les vacances sont le facteur décisif dans l’acceptation d’une offre d’emploi, tandis que pour les femmes, les vacances et l’avancement professionnel se classent ex æquo au premier rang.

Au-delà du chèque de paie, plus d’un quart (26 %) des travailleurs canadiens accordent davantage d’importance aux vacances au moment de choisir un poste.

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Il est à noter que les travailleurs âgés de 35 à 54 ans sont plus intéressés par des congés payés (30 %) comparativement à ceux âgés de 18 à 34 ans (23 %) et ceux âgés de 55 ans ou plus (20 %).

Les professionnels âgés de 18 à 34 ans montrent une nette préférence pour la possibilité d’avancement professionnel (33 %) comparativement à ceux âgés de 35 à 54 ans (22 %) et ceux âgés de 55 ans ou plus (10 %).

La possibilité de faire du télétravail ne serait important que chez 7 % des répondants. La culture d’entreprise est soulignée par 22 % alors qu’un Canadien sur 10 mise sur le perfectionnement professionnel et la formation.

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