Deux travailleurs britanniques sur trois se disent prêts à sacrifier une partie de leur rémunération si cela leur permet d’avoir davantage de flexibilité dans leur travail.

Les deux tiers des travailleurs britanniques seraient prêts à accepter une baisse de salaire pour un emploi correspondant davantage à leurs souhaits, selon un sondage réalisé par la plateforme de recrutement Indeed.

Concrètement, cet emploi rêvé se définit par une plus grande flexibilité et une diminution du temps passé au travail, rapporte Workplace Insight.

En échange d’une baisse de leur salaire, les travailleurs britanniques privilégient la semaine de quatre jours (28 %), un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (25 %) et des opportunités de travail plus flexibles (17 %), indique le sondage mené auprès de 5 000 répondants.

En moyenne, les employés britanniques sont prêts à concéder 9,2 % de leur salaire pour obtenir ces flexibilités. Cela correspond à effacer en moyenne 3 036 livres sterling sur le salaire annuel, soit 5 081 $.

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes (63 % contre 57 %) de déclarer que les possibilités de travail flexible sont plus importantes. Les travailleurs issus de minorités ethniques sont plus susceptibles que les répondants blancs (67 % contre 59 %) de ressentir le besoin de possibilités de travail flexibles.

Les travailleurs britanniques associent un bon emploi à un salaire équitable (39 %), des horaires flexibles (36 %) et la sécurité de l’emploi (31 %). 

Les travailleurs britanniques considèrent qu’une entreprise peut être décrite comme progressiste si elle offre des horaires flexibles (41 %) ou du travail à distance et hybride (30 %). Ces facteurs sont bien plus souvent associés à une image progressiste que des mesures telles que l’embauche plus inclusive (13 %) et l’utilisation de pronoms à l’échelle de l’entreprise (9 %).