Deux employeurs canadiens sur cinq (42 %) prévoient une hausse du nombre d’arrêts de travail causés par les problèmes de santé mentale, selon un sondage du Conference Board du Canada.
Pour cause, les employeurs citent de meilleures connaissances du problème et une baisse de la stigmatisation des personnes touchées, ainsi que la prévalence du stress provoqué par une économie faible et des changements organisationnels.
Toujours selon le sondage, réalisé auprès de 205 employeurs au pays, 15 % s’attendent à davantage d’arrêts de travail attribuables au cancer, 13 % aux problèmes musculo-squelettiques, 6 % au diabète, 9 % à l’arthrite et 6 % aux complications liées à une grossesse.
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Une main-d’œuvre vieillissante serait une des principales causes de bon nombre des problèmes susmentionnés.
Toutefois, les programmes ciblés d’éducation et de prévention devraient permettre de réduire les absences dans certains cas : 8 % des répondants s’attendent à une réduction des arrêts de travail liés aux problèmes musculo-squelettiques et 4 % de ceux attribuables à la santé mentale.
Deux tiers (68 %) des répondants au sondage ont des stratégies officielles de gestion des absences et des incapacités, alors que 86 % possèdent des politiques écrites définissant les étapes à suivre en cas d’arrêt de travail.
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La prévention des maladies et des blessures et la promotion du mieux-être sont essentielles pour les employeurs, mais il n’est pas possible de tout prévenir, explique Allison Cowan, directrice de la recherche en rémunération globale et santé au travail au Conference Board.
« Une majorité importante d’employeurs canadiens reconnaissent que les programmes de gestion des absences et des incapacités doivent faire partie d’une stratégie efficace de santé organisationnelle. »
Ce texte est l’adaptation d’un article de Benefits Canada.
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