Les travailleurs canadiens en veulent plus en matière de rémunération, d’avantages sociaux et d’avancement de carrière, montre un sondage. 

En matière de bonheur au travail, les employeurs peuvent faire davantage en matière de rémunération globale et de possibilités d’évolution professionnelle.

C’est le constat qui ressort du sondage mené dans le cadre de l’indice mensuel du bonheur au travail d’ADP Canada.

En effet, l’équilibre travail-vie personnelle et la flexibilité (6,8 sur 10), ainsi que la reconnaissance et le soutien (6,6) obtiennent les meilleurs indicateurs secondaires du score de bonheur au travail, dont le niveau global est de 6,7. L’ensemble de ces scores est en hausse de 0,1 à 0,2.

Cependant, il n’en est pas de même dans les deux autres domaines mesurés. Les indicateurs secondaires de rémunération et avantages sociaux (6,1), ainsi que d’options d’avancement de carrière (5,9) se situent loin derrière.

C’est explique que plus du tiers des travailleurs canadiens prévoit de développer des nouvelles compétences en 2024 (38 %) et d’obtenir un salaire plus élevé au sein de leur entreprise (36 %).

C’est encore plus vrai parmi les travailleurs de la génération Z, dont la moitié entend développer de nouvelles compétences (50 %), et presque autant comptent obtenir un salaire plus élevé dès cette année (44 %).

« Avec le développement des compétences devenant une priorité pour les travailleurs, offrir une variété d’opportunités de développement professionnel permettant aux employés d’acquérir des connaissances tangibles peut contribuer à renforcer la rétention et l’intérêt des employés au sein d’un marché du travail difficile », commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada.

Le Québec conserve sa première place de province où le bonheur au travail le plus élevé, avec un score de 6,8. Parmi les travailleurs, ce sont les baby-boomers (7,1) qui enregistrent le plus haut score devant la génération Z (6,7), les milléniaux (6,6), et la génération X (6,5).