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Les deux tiers des travailleurs canadiens ont déjà postulé auprès d’un autre employeur en étant poussés par la colère.

La déception vécue dans le milieu de travail peut générer une colère aussi forte qu’elle peut pousser bon nombre de travailleurs à se précipiter vers le départ.

Deux travailleurs canadiens sur trois (67 %) ont déjà envoyé une candidature spontanée à un autre employeur, avec la rage de quitter leur employeur actuel, indique un sondage de la firme de recrutement Robert Walters.

La motivation de cette rage n’est pas à chercher dans le niveau de salaire ni dans la rapidité de l’évolution de carrière, rapporte HR Reporter.

La majorité des travailleurs (51 %) qui ont postulé par rage l’ont fait en raison d’un environnement toxique de travail. Pour une part importante d’autres employés (23 %), c’est l’absence ou la médiocrité de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui est la principale raison de leur candidature à l’extérieur de l’organisation. Une autre partie (17 %) désigne la charge de travail ingérable comme un des principaux facteurs de stress sur le lieu de travail.

Enfin un travailleur sur 11 (9 %) l’ont fait à la suite d’une dispute avec leur supérieur hiérarchique.

« Les cultures d’entreprise toxiques peuvent être invisibles, mais les répercussions sur le bonheur des employés sont considérables, qu’il s’agisse de leur sécurité mentale et physique sur le lieu de travail, de leurs niveaux de productivité, de la génération d’idées ou de l’innovation », commente Martin Fox, le directeur général de Robert Walters, cité par HR Reporter.