Le retour au bureau s’apparente à une rentrée des classes avec le sourire, pour bon nombre d’employés. 

Après dix-huit mois à travailler depuis leur domicile, de nombreux travailleurs ont hâte de retrouver leur lieu de travail et leurs collègues.

Près de la moitié des employés de bureau se disent enthousiastes ou heureux de passer plus de temps au bureau avec leurs collègues, indique un sondage mené par le cabine de recrutement Michael Page au Royaume-Uni.

Pour leur premier jour de retour au bureau, près de trois personnes sur dix (28 %) ont déclaré avoir choisi leur tenue et fait leur sac en prévision de ce grand jour, rapporte Workplace Insight.

Interrogés sur les sentiments qui leur viennent à l’esprit en pensant à ce jour de retour, les employés de bureau citent la joie (26 %) et l’excitation (22 %). Mais un quart d’entre (27 %) eux se disent inquiets en pensant à la transition vers une journée de travail plus traditionnelle. 

Cette inquiétude est alimentée par des préoccupations concernant les interactions sociales: 15 % des personnes interrogées disent se sentir mal à l’aise à l’idée de retourner au bureau, et un cinquième (19 %) se sentent mal à l’aise à l’idée de revoir leurs collègues après une longue période d’absence.

Pourtant, c’est bien la perspective de retrouver les collègues de travail qui explique l’a priori positif des travailleurs pour ce jour de rentrée. Un tiers des personnes interrogées (33 %) déclarent que les amitiés au bureau leur manquaient. Ce chiffre atteint 37 % chez les femmes. Les employés de bureau attendent également avec impatience les discussions de bureau, qui ont manqué à un travailleur sur quatre. Le lunch avec les collègues est un autre avantage de la vie au bureau que le quart des employés attendent avec impatience (23 %).

Et quand ils seront de retour au bureau, les employés pourraient toutefois conserver un souvenir assez positif de leur vie en télétravail: le travail virtuel a renforcé les relations entre collègues. Deux personnes sur cinq (43 %) disent se sentir plus proches de leurs collègues aujourd’hui qu’avant la pandémie. Près de la moitié (47 %) se disent plus empathiques.