Plus de la moitié des employés canadiens considèrent que leurs gestionnaires ne sont pas prêts à répondre à leurs besoins en matière de santé mentale.
Le soutien en santé mentale est insuffisant dans les milieux de travail, selon la majorité des travailleurs canadiens.
Près de six employés canadiens sur dix (58 %) croient que leurs gestionnaires ne sont pas prêts à répondre à leurs besoins en matière de santé mentale, indique un sondage mené par la firme Dialogue.
Et le tiers des travailleurs admet avoir l’impression que le soutien de leur employeur en matière de santé mentale est insuffisant. Ils sont aussi nombreux à indiquer ne pas connaître les ressources auxquelles ils ont accès.
Le bouleversement des habitudes de travail dû à la pandémie a eu des conséquences sur la santé mentale des employés. Un travailleur sur trois qui est en télétravail (36 %) déclare que l’adoption du travail à distance a eu un effet négatif sur sa santé mentale.
En plus de la souffrance vécue par les travailleurs concerné, les problèmes de santé mentale occasionnent des pertes élevées pour les employeurs et pour l’économie canadienne. La grande majorité (62 %) des journées de travail manquées sont prises par les employés pour s’occuper de leur santé mentale, rapporte le même sondage.
« De nombreux travailleurs au Canada font face à une foule de défis lorsqu’ils cherchent à obtenir du soutien en matière de santé mentale, notamment des obstacles financiers, le manque d’accès à un fournisseur de soins primaires ou le fait de ne pas connaître les ressources à leur disposition », commente le Dr Marc Robin, directeur médical de Dialogue, par communiqué. « L’anxiété et la dépression ont augmenté de 25 % au cours des dernières années. »