La conciliation travail vie personnelle est l’élément qui favorise le plus le bien-être au travail, selon un rapport de Telus Santé.

Les travailleurs canadiens considèrent que la possibilité de concilier leur travail et leur vie personnelle est le premier moteur de leur bien-être au travail.

Quatre travailleurs canadiens sur dix (40 %) déclarent que l’élément favorisant le plus leur bien-être au travail est la conciliation travail-vie personnelle, indique un sondage mené par Telus Santé dans le cadre de son indice mensuel de santé mentale.

Le deuxième élément favorisant le bien-être au travail arrive loin après. Il s’agit de la protection pour les soins de santé (18 %), suivie du sentiment de faire quelque chose d’utile (13 %) et des relations de travail positives (11 %).

Les travailleurs qui considèrent que la conciliation travail-vie personnelle est l’élément qui favorise le plus le bien-être au travail, figurent parmi les personnes affichant un des meilleurs indices de santé santé mentale (66,8). Ils ne sont précédés que par ceux qui privilégient une culture inclusive et respectueuse (71,2); mais ceux-ci ne constituent que 2 % des répondants.

À l’inverse, la charge de travail est l’élément qui nuit le plus au bien-être au travail, selon 29 % des personnes interrogées. Suivent le manque de flexibilité ou la conciliation travail-vie personnelle difficile (15 %), les conflits ou relations de travail difficiles (15 %), et une piètre culture d’entreprise (14 %).

Mais les personnes qui affichent le pire score de santé mentale (55,0) sont celles qui invoquent l’insuffisance ou l’absence de services et programmes favorisant la santé mentale et physique.

Globalement, l’indice de santé mentale de Telus Santé reste inchangé (63,9) en juin, comparativement au mois précédent. Parmi les scores secondaires, c’est toujours l’anxiété qui présente le niveau le plus bas (57,1), tandis que l’isolement connaît la plus forte chute (59,7), en recul d’un demi-point.

L’anxiété et l’isolement sont les scores secondaires de santé mentale les plus bas depuis plus de deux ans.