Un travailleur sur trois prévoit de travailler pendant sa retraite, indique un sondage mondial.
Environ un tiers (34 %) des employés dans le monde déclarent s’attendre à travailler au moins à temps partiel après leur retraite, un pourcentage qui atteint 37 % chez les employés américains, selon une nouvelle enquête menée par T. Rowe Price.
Cette enquête, qui a interrogé plus de 7 000 employés en Australie, au Canada, au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis, a révélé qu’un travailleur sur six (17 %) pensent qu’ils n’auront plus d’argent à la retraite, et que seulement 27 % se disent confiants dans leur capacité à faire face à un choc financier majeur pendant leur retraite.
Seules 31 % des personnes interrogées ont déclaré s’attendre à vivre aussi bien, voire mieux, à la retraite. Ce pessimisme était le plus prononcé au Japon et en Australie, tandis que l’optimisme était le plus élevé chez les employés britanniques. La confiance en la retraite diffère également selon le sexe, les femmes, en particulier les femmes célibataires, se déclarant nettement moins confiantes que les hommes. En Australie, notamment, 31 % des hommes se disent très confiants, contre seulement 15 % des femmes.
L’enthousiasme pour la retraite est lié à la confiance financière et aux progrès réalisés. Environ un tiers des employés ont déclaré être enthousiastes à l’idée de prendre leur retraite, et ces répondants sont plus susceptibles d’avoir des revenus élevés et d’être mariés. Ils sont également deux fois plus susceptibles de déclarer avoir progressé vers leurs objectifs financiers.
Plus des deux tiers (68 %) des participants aux régimes préfèrent choisir la manière dont leur épargne-retraite est investie, bien que ce groupe soit à peu près divisé entre ceux qui souhaitent avoir le choix avec un soutien éducatif (35 %) et ceux qui ont confiance en leurs décisions d’investissement (33 %).
Environ un répondant sur cinq (22 %) a indiqué préférer que son épargne-retraite soit automatiquement investie pour lui. Les employés canadiens étaient les plus enclins à privilégier les options par défaut (27 %), tandis que les employés japonais étaient les moins à l’aise avec un placement par défaut (16 %).
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.