L’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières soutient à la mise en place d’un seul régulateur. « Sans un organisme de réglementation commun, nous ne partageons aucune réflexion ni objectifs ou stratégies d’envergure nationale pour attirer les capitaux au Canada. Il existe bel et bien un marché national, mais ce marché fonctionne en vertu de réglementations provinciales ou territoriales, ce qui nous désavantage distinctement face à la concurrence au plan international », a indiqué William Hatanaka, président et chef de la direction de TD Waterhouse House Canada et président sortant du conseil d’administration de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières, lors de la conférence annuelle de l’association, tenue à La Malbaie, la semaine dernière.
« Un organisme de règlementation commun apporterait la flexibilité et l’efficience nécessaires afin de s’adapter à un marché international innovateur et en constante évolution. Un organisme commun qui répondrait aux besoins régionaux et à ceux des petites entreprises agirait également comme catalyseur nous permettant d’établir une règlementation fondée sur certains principes », a poursuivi M. Hatanaka.