À l’issue d’un débat qui réunissait les porte-parole économique des trois partis politiques, MM. Raymond Bachand(PLQ), François Legault(PQ)et Gilles Taillon(ADQ), le Conseil du patronat du Québec(CPQ)a dévoilé les réponses à un questionnaire transmis aux trois partis en début de campagne électorale.
« Les paroles s’envolent, les écrits restent. Nous remercions donc les deux partis qui ont accepté de répondre à nos questions. Même si les réponses obtenues ne nous satisfont pas toujours ou demeurent parfois vagues et peu compromettantes, elles ont néanmoins l’intérêt d’aborder des enjeux qui n’ont pas été suffisamment débattus dans la campagne actuelle », a déclaré le président du CPQ, Michel Kelly-Gagnon, en insistant sur le caractère non partisan de la démarche.
Servant de courroie de transmission entre ses membres et les partis, le CPQ transmettra intégralement les réponses reçues à tous ses membres et, au moyen de son site Web. S’inspirant de ses principales attentes à l’égard du gouvernement qui sera élu le 26 mars prochain, le CPQ a souligné néanmoins les principaux points forts et points faibles des réponses obtenues du PLQ et du PQ, l’ADQ ne voulant pas répondre aux questions soumises par le CPQ, faute de moyens.
Le Parti libéral du Québec
Parmi les points forts qui ressortent des réponses obtenues du PLQ, le CPQ souligne notamment :
- Le maintien de l’objectif de ramener les impôts des Québécois au niveau de la moyenne canadienne.
- La promesse de présenter un plan d’élimination complète de la taxe sur le capital.
- Le doublement(annoncée dans le budget 2007-2008)du crédit de taxe sur le capital pour les entreprises qui investissent dans la modernisation de leur équipement ou l’amélioration de la productivité.
- La volonté(annoncée dans le budget 2007-2008)de mettre en place des incitatifs à la retraite progressive, un projet qui nécessite un amendement à la Loi de l’impôt sur le revenu du fédéral.
- La promesse de prendre les mesures appropriées afin de maintenir l’équilibre budgétaire.
- La volonté de réduire le poids de la dette dans le PIB.
Le CPQ relève par ailleurs l’absence d’engagement visant à élargir l’accès à l’assurance-santé privée duplicative, actuellement limité à trois procédures ainsi que l’absence d’un horizon clair pour l’entrée en vigueur de l’élimination effective de la taxe sur le capital.
Le Parti québécois
Du côté du PQ, les points forts qui ressortent sont :