Gestion FÉRIQUE, qui assume la gestion du Fonds d’épargne et de retraite des ingénieurs du Québec, s’est dotée d’une politique de vote par procuration socialement responsable. Cette politique est fondée sur la combinaison de préoccupations sociales et environnementales, de même que sur la performance financière à long terme dans les décisions d’investissement.

Avec une force collective de plus d’un milliard de dollars, les Fonds FÉRIQUE poussent ainsi les entreprises à mettre à niveau leur code de conduite en matière de gouvernance, d’équité sociale et de développement durable.

La politique adoptée repose sur trois principes généraux, soit la rentabilité à long terme, qui consiste à se dissocier des pratiques de gestion qui visent une appréciation temporaire de la valeur des titres pouvant compromettre la viabilité à long terme d’une entreprise, la responsabilisation par rapport aux questions éthiques, sociales et environnementales, ainsi que la transparence.

C’est au Groupe investissement responsable(GIR)que Gestion FÉRIQUE a confié la tâche d’exercer les votes associés aux titres en portefeuilles conformément à sa politique. Selon Fabienne Lacoste, directrice générale de Gestion FÉRIQUE, les grandes entreprises ont compris qu’un engagement éthique était bon pour leur image et leur réputation, car une part grandissante des investisseurs attachent de plus en plus d’importance aux comportements des entreprises dans lesquelles ils investissent.

L’adoption de cette politique fait suite aux recommandations du Comité sur l’investissement responsable mandaté par le conseil d’administration de Gestion FÉRIQUE. Ingénieure et participante aux Fonds, Anne-Sophie Tétreault, la première à soulever la question de l’investissement responsable lors des assemblées annuelles, a joué un rôle de premier plan au sein de ce comité. «Les ingénieurs ont l’obligation de tenir compte des conséquences de l’exécution de leurs travaux sur l’environnement et sur la vie, la santé et la propriété de toute personne, a-t-elle dit. Il me semblait donc tout naturel que les fonds des ingénieurs appliquent ces mêmes principes en matière d’investissement.»