À la suite du dévoilement des résultats de la 11e édition du sondage sur les soins de santé de sanofi aventis, il y a quelques semaines, son Conseil consultatif, composé de 12 spécialistes à travers le Canada, a émis ses principales observations et conclusions.

Le Conseil consultatif, chargé à la création du sondage, estime que les participants des régimes canadiens font face à une hausse du stress au travail et dans la vie personnelle. C’est notamment pourquoi les programmes de mieux-être en milieu de travail doivent être revus. Selon les membres du Conseil, les comportements en matière de santé ne sont probablement pas aussi bons en réalité que les répondants le prétendent. Leurs connaissances en matière de prévention ne seraient pas optimales non plus.

Aux régimes collectifs de soins de santé, le Conseil consultatif demande d’offrir les protections adéquates. Pour ce faire, il cite en exemple les nouveaux vaccins et médicaments d’ordonnance améliorés, les services pour répondre aux niveaux élevé de stress et la mise en place d’un programme d’aide aux employés (PAE).

Le Conseil suggère également d’analyser jusqu’à quel point les coûts à la charge des participants ont une incidence sur les employés à faible revenu et de rajuster les quotes-parts de façon à assurer un accès équitable aux services de santé.

Pour les employeurs
Le sondage souligne que la qualité des régimes collectifs de soins de santé demeure élevée. Un certain nombre de participants expriment néanmoins le désir d’une plus grande flexibilité. Bonne nouvelle, la plupart des participants estiment que leur employeur se soucie de leur santé et considèrent qu’il a un rôle à jouer dans la promotion de la santé.

Actuellement, les employeurs abordent la prévention principalement du point de vue de la sécurité. La nécessité de compter sur des employés performants, fidèles et en bonne santé a conduit un certain nombre d’entre eux à investir dans la promotion de la santé.

Le Conseil consultatif propose aux employeurs d’envisager une stratégie en milieu de travail pour prévenir ou gérer la maladie et les blessures. Il croit aussi qu’il faudrait revoir les programmes de santé au travail afin d’en améliorer la pertinence, d’instaurer des incitatifs et de l’harmoniser avec les objectifs de l’entreprise.

Il est impératif d’analyser les causes de stress et y remédier. Cela impliquera peut-être de revoir les politiques relatives à l’horaire, à la charge de travail, aux congés, à la formation et au perfectionnement. Le Conseil aimerait aussi qu’ils offrent des tests de dépistage en milieu de travail pour les principales maladies chroniques.

Pour les gouvernements
Enfin, de façon générale, on demande aux gouvernements d’en faire davantage pour prévenir la maladie. Les participants de régime continuent d’ailleurs d’attendre du gouvernement qu’il soit le principal payeur.

Le Conseil consultatif propose donc aux gouvernements de continuer à améliorer la qualité du système de santé afin qu’un plus grand nombre de Canadiens soient en excellente santé. Il souhaite aussi qu’il fasse des investissements supplémentaires dans des campagnes pour promouvoir des comportements et un mode de vie sains de manière à mieux gérer les maladies chroniques.

La priorité des services de santé publics a toujours été de soigner la maladie et les blessures, mais depuis quelque temps, on observe que les choses commencent à changer lentement en faveur de la prévention, ce qui est de bon augure selon le Conseil consultatif.