
Certains travailleurs semblent avoir des problèmes à arriver à l’heure au bureau. D’après un nouveau sondage de CareerBuilder.ca, 19 % des employés déclarent arriver en retard à leur travail au moins une fois par semaine, en hausse de 17 % par rapport à l’année dernière. Pire encore, 11 % d’entre eux affirment être en retard au moins deux fois par semaine, dans ce sondage réalisé auprès de 227 employeurs et 550 employés canadiens.
Les travailleurs donnent des raisons variées pour leur retard, telles que le manque de sommeil (24 %) et la circulation (24 %). Par ailleurs, 15 % blâment les transports publics pour leur retard, tandis que 12 % incriminent le mauvais temps. Parmi les autres excuses usuelles, citons le fait d’amener les enfants à l’école/garderie ou un problème lié au conjoint.
« Même si leur retard est parfois indépendant de leur volonté, les employés doivent être informés des politiques de leur entreprise concernant les retards », déclare Rosemary Haefner, vice-présidente des ressources humaines chez CareerBuilder. « Quelle que soit la raison, les travailleurs en retard doivent toujours être honnêtes avec leurs supérieurs. »
Tandis que certains employeurs affichent une plus grande indulgence envers le retard de leurs employés, d’autres ont des politiques plus strictes. Trois employeurs sur dix (30 %) affirment avoir licencié un employé pour cause de retard.
Des excuses pour le moins intéressantes
Parmi les excuses les plus rocambolesques données par les employés arrivés en retard au travail, les gestionnaires recruteurs ont fait part des exemples suivants :
– Un ours aurait stoppé sa voiture, cassé une vitre et tenté de l’attraper.
– Une prostituée aurait volé ses clés de voiture.
– Il/Elle n’arrivait pas à trouver ses vêtements.
– Son chien aurait mangé son BlackBerry.
– Il/Elle aurait percuté un camion.
– Il/Elle aurait oublié que c’était un jour de travail.