
Un Canadien sur cinq souffrira de maladie mentale durant sa vie; pourtant, deux personnes touchées sur trois ne rechercheront pas d’options de traitement par crainte d’être jugées ou rejetées. Dans certains cas, la pression sociale est telle qu’elles n’en parleront à personne.
C’est dans cette optique que la Dre Heather Suart, titulaire de la Chaire de recherche Bell sur la maladie mentale et la lutte contre la stigmatisation à l’Université Queen’s, a mis au point cinq façons simples et efficaces pour parler de la santé mentale en milieu de travail :
- Choisissez les bons mots – Soyez attentif aux mots que vous utilisez pour parler de la maladie mentale.
- Renseignez-vous – Apprenez-en plus, sachez-en plus et parlez-en plus. Comprenez les signes.
- Soyez gentil – Des petits gestes de bonté peuvent faire beaucoup pour changer les choses.
- Écoutez et demandez – Parfois, il vaut mieux privilégier l’écoute.
- Parlez-en – Amorcez un dialogue, rompez le silence.
Ces cinq approches permettent à la personne touchée de se sentir soutenue et de surmonter plus facilement sa peur de chercher de l’aide.
« Si vous receviez un diagnostic de maladie physique grave, vous vous attendriez à recevoir de votre entourage un soutien émotionnel et social, que vous auriez toutes les chances d’obtenir. Vous ne seriez pas confronté à un mur de silence, de rumeurs, de moqueries ou de discrimination, comme en font souvent l’expérience les personnes aux prises avec la maladie mentale, a déclaré la Dre Stuart. Cette stigmatisation est malheureusement une réalité pour bon nombre de Canadiens aux prises avec la maladie mentale, mais nous pouvons tous offrir le soutien dont nos amis, familles et collègues ont besoin en adoptant quelques approches simples. »
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