Il reste toujours du travail à faire pour inclure et soutenir les employés gais et lesbiennes dans les milieux de travail, selon une nouvelle étude de Telus.

Environ le tiers des 814 participants Canadiens ont dit que leur lieu de travail n’est ni sécuritaire ni inclusif pour les gais et lesbiennes, tandis que 45 % ont fait la même affirmation à l’égard des employés transgenres.

Colin Druhan, directeur administratif à Fierté au travail Canada, ne s’étonne pas de ces résultats. Il observe que les gens ne comprennent pas que beaucoup de discrimination au travail n’est pas directe, sinon est « insidieuse ou enracinée dans la culture du milieu ».

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Elle peut se manifester par des présomptions quant aux employés lesbiennes, gais et transgenres, l’utilisation d’un langage inapproprié ou l’omission inconsciente de promotions en raison du genre ou de l’identité sexuelle, ajoute M. Druhan.

Même si bon nombre d’entreprises ont établi des politiques à cet égard, cela ne suffit pas. Toujours selon le sondage de Telus, 57 % des répondants ne sont pas complètement sortis du placard au travail : 22 % s’inquiètent d’un environnement hostile, 15 % de manquer des occasions de carrière et 10 % pour leur sécurité personnelle.

« Pour moi, plus que d’autre chose, il s’agit là d’une question de culture, affirme M. Druhan. Beaucoup d’employeurs possèdent des politiques en matière d’inclusion, mais la pratique ne s’est pas répandue à tous les milieux de travail. »

Cet article est adapté d’un texte paru sur le site de Benefits Canada. Pour lire l’article au complet, cliquez ici.

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