Obtenir une promotion était il n’y a encore pas si longtemps un point tournant dans la carrière des travailleurs. Disons que les temps ont bien changé depuis.

À peine 7 % des employés allemands souhaitent devenir gestionnaire au cours des cinq à dix prochaines années, selon une étude du cabinet-conseil Boston Consulting Group (BCG) relayée par Les Affaires. Le portrait n’est pas plus rose en Amérique du Nord, ou seulement 10 % des employés ont pour ambition de monter dans les échelons hiérarchiques de leur organisation.

Les gestionnaires allemands interrogés dans le cadre de l’étude ont mentionné qu’ils trouvaient leur travail plus dur qu’auparavant (82 %), qu’ils se sentaient plus stressés (64 %), et qu’ils étaient même au bord du burnout (60 %) ». Pas surprenant donc que les employés ne soient pas très pressés à l’idée d’obtenir un poste de direction.

D’ailleurs, chez les gestionnaires actuels, seuls deux sur cinq envisagent de continuer à occuper de telles fonctions à l’avenir.

Refuser une promotion, ou comment avoir l’air ingrat

Cela dit, les employés qui refusent une promotion risquent de tomber dans les mauvaises grâces de leur employeur. Aux yeux des hauts dirigeants, cela est un signe de peur du changement (36 %), de refus de s’investir dans l’entreprise (24 %) et de manque d’ambition (20 %), selon un récent sondage de Robert Half.

Pour refuser poliment une promotion, les employés vont évoquer plusieurs raisons, dont une rémunération insuffisante en regard des nouvelles responsabilités à assumer et une incompatibilité du nouveau poste avec leur plan de carrière.