En cette année électorale, le gouvernement Harper n’a pas manqué de courtiser les aînés dans son récent budget avec des mesures telles que l’augmentation du plafond du CELI et l’assouplissement des règles entourant le FERR. La FADOQ aurait toutefois souhaité que des mesures de soutien aux plus démunis soient aussi annoncées, parmi lesquelles un Supplément de revenu garanti (SRG) automatique et bonifié.

Selon l’organisme, un aîné sur deux reçoit le SRG au Québec, mais on estime à 40 000 le nombre de personnes qui y auraient droit sans pour autant s’en prévaloir. À l’échelle nationale, 12 % des aînés ignoreraient tout de cette mesure qui vient en aide aux personnes âgées vivant sous le seuil de faible revenu.

« Nous revendiquons depuis cinq ans que l’inscription au SRG soit automatique selon la déclaration de revenus et que les prestations soient augmentées. Rien ne bouge de ce côté malgré les efforts des groupes de défense », déplore Maurice Dupont, président du Réseau FADOQ.

L’organisme réclame une bonification des prestations d’au moins 110 $ par mois, une rétroactivité pleine et sans condition ainsi que la prolongation de six mois de la prestation dans le cas du décès d’un aîné en couple.

En 2010, le Réseau FADOQ avait lancé la pétition « Pour un SRG bonifié et simplifié », une campagne intensive qui a permis d’amasser plus de 40 000 signatures et l’appui de plus de 300 organismes pour forcer le gouvernement à implanter une bonification des prestations fédérales destinées aux aînés les plus démunis.

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