Les trois quarts des organisations ont adopté des politiques de travail flexible pour permettre au personnel de varier leurs heures ou de travailler à la maison, selon une étude internationale menée par Vodafone.

Les employeurs et employés ayant participé à l’étude ont constaté une amélioration du rendement, affirme-t-on dans un communiqué.

Environ 61 % des répondants ont affirmé que les profits de l’entreprise ont augmenté, 83 % ont constaté une hausse de la productivité, alors que 58 % disent croire que les politiques de travail flexible ont une incidence positive sur la réputation de l’organisation.

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Près des deux tiers (61 %) des répondants affirment se connecter aux applications de travail à partir de la maison et 24 % se servent d’un forfait de données mobiles pour y accéder par téléphone intelligent, tablette ou ordinateur portable.

Culture d’entreprise

L’enquête a aussi examiné les raisons qui expliquent pourquoi un répondant sur cinq a déclaré que son organisation n’a pas encore mis en œuvre une politique de travail flexible.

Parmi ceux-ci, le tiers estimait que cette stratégie ne convenait pas à la culture d’entreprise, alors que 22 % pensent que les employés risquent de travailler moins fort.

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Fait intéressant, 30 % des répondants se soucient de la tension entre ceux pouvant profiter d’un horaire flexible et ceux qui ne peuvent pas, alors que le quart croyait à une répartition inégale du travail à accomplir entre ces deux groupes.

Plus de la moitié (55 %) des répondants provenant d’entreprises n’ayant pas adopté de politique de travail flexible conviennent que leur introduction améliorerait le moral des employés, ainsi que la productivité (44 % des répondants) et les profits (30 %)

Vodafone est une société de télécommunications basée au Royaume-Uni. L’étude Flexible: friend or foe a sondé 8 000 employeurs et employés dans dix pays, dont les États-Unis, l’Inde, l’Afrique du Sud et l’Espagne, mais pas le Canada.

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