Plus de trois gestionnaires sur quatre (78 %) croient que le choix de la tenue vestimentaire a une incidence sur les probabilités qu’une personne soit promue.

C’est un avis partagé par quelque 83 % des travailleurs, selon un sondage de OfficeTeam mené auprès de plus de 1 000 travailleurs et de 600 gestionnaires.

La tenue vestimentaire témoigne de la crédibilité des personnes et de leur integration à l’entreprise dans l’ensemble, déclare Koula Vasilopoulos, directrice de district à OfficeTeam, dans un communiqué.

« Le fait de s’habiller de façon professionnelle, même dans un environnement de bureau décontracté, aide les employés à se démarquer à titre d’individus compétents, confiants et prêts à relever de nouveaux défis ou à saisir des occasions de croissance. » Les gestionnaires doivent offrir un « point de référence » et donner l’exemple, dit-elle.

À lire : Retraite : Québec n’a pas réussi à responsabiliser les employeurs

Selon le sondage, les perçages corporels se trouvant ailleurs que sur le lobe de l’oreille, les tatouages visibles, les jeans et les leggings sont plus acceptables au travail actuellement qu’il y a cinq ans.

À l’opposé, les sandales de plage, les shorts et les débardeurs sont moins acceptables.

Seulement 8 % des gestionnaires principaux ont parlé à un employé de sa tenue inappropriée, alors que 8 % ont demandé à un employé de retourner à la maison en raison de ce qu’il portait, révèle-t-on.

Parmi les cadres qui ont discuté avec un employé ou qui ont demandé à quelqu’un de quitter le bureau pour changer de tenue, près de la moitié (48 %) se sentaient mal à l’aise d’intervenir et 15 % ne souhaitaient pas du tout en parler.

À lire : L’argent, source de stress