Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA) a lancé son premier fonds d’infrastructures privées mondiales, offrant aux investisseurs institutionnels canadiens comme les caisses de retraite une nouvelle option pour diversifier leur portefeuille de placements alternatifs.
La société de gestion d’actifs précise que son nouveau fonds visera des prises de participation à long terme dans des actifs d’infrastructures à l’échelle mondiale « ayant la capacité de générer des revenus stables et prévisibles.
« Le Fonds DGIA Infrastructures privées mondiales est conçu pour procurer des rendements à long terme favorables ajustés au risque en constituant un portefeuille diversifié d’infrastructures par l’intermédiaire de placements directs, de co-investissements et d’investissements dans des fonds », explique Nicolas Richard, président et chef de l’exploitation de DGIA.
La création de ce nouveau fonds a été rendue possible grâce à l’intégration en septembre 2020 de l’équipe de placement en infrastructure du Régime de rentes du Mouvement Desjardins à DGIA. Cette équipe a déployé pour le compte des entités institutionnelles de Desjardins plus de 3 G$ d’actifs depuis 2008 dont 1,4 milliard dans le secteur de l’énergie renouvelable.
Desjardins mise donc sur l’expérience acquise par son régime de retraite et ses divisions d’assurance au cours des 14 dernières années, ainsi que des partenariats conclus au fil des ans, pour offrir une solution de placements en infrastructures aux investisseurs institutionnels canadiens.
« Des considérations ESG seront intégrées aux différents stades, de l’acquisition à la gestion des investissements en portefeuille », précise Frédéric Angers, vice-président, Placements Infrastructures chez DGIA.
Le gestionnaire d’actifs rappelle finalement les grands avantages des placements en infrastructures, notamment la faible corrélation avec les catégories d’actif traditionnelles et le fait que les revenus tirés de ces investissements sont au moins partiellement ajustés à l’inflation.