Homme avec une cravate soulève des poids

Les petites et moyennes entreprises aux États-Unis doivent porter une attention particulière aux programmes de santé et de mieux-être, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord.

Dans les entreprises de 10 à 24 employés, 39 % offrent un programme de promotion de la santé. Il s’agit d’un chiffre qui s’élève à 60 % chez celles ayant entre 50 et 99 employés, et à 92 % chez les grandes organisations qui comptent plus de 500 travailleurs.

« Compte tenu du fait que les petites entreprises allouent des ressources à la sécurité des travailleurs, une stratégie proposée est de mieux intégrer la santé et la sécurité pour créer une culture de santé pour tous les employés », observe-t-on dans un communiqué.

Au sud de la frontière, près de la moitié des entreprises offrent un programme de promotion de la santé et du mieux-être. Par contre, seulement 17 % de celles ayant plus de 50 travailleurs proposent un programme complet comportant un environnement de soutien, des formations et des tests de dépistage, entre autres éléments.

Près d’une entreprise sur trois (30 %) offrent un programme visant à favoriser l’activité physique ou à contrer la sédentarité, 19 % ciblent le tabagisme et 17 % s’attaquent à l’obésité ou à la gestion du poids.

Laura Linnan, professeure au département de santé comportementale de l’université et auteure principale de l’étude, rappelle que la majorité des Américains passent plus de la moitié de leurs heures d’éveil au travail.

« Notre lieu de travail, l’horaire, les conditions et les collègues ont tous un impact sur notre santé, dit-elle. Les employeurs ont une belle occasion de concevoir des environnements et des conditions de travail afin de soutenir la santé des employés. »