Des organisations ne contribuent toujours pas au régime de retraites de leurs employés, malgré les tensions pour fidéliser et attirer de la main d’oeuvre.

Si de nombreuses organisations mettent de nombreuses actions à l’oeuvre pour se montrer attractives, il reste des employeurs qui se tiennent loin d’outils de base de la fidélisation.

En 2021, 5 % des employeurs n’ont offert aucune cotisation de contrepartie aux régimes de retraite de leurs employés, selon un rapport de Vanguard, cité par Pensions & Investments.

Cette proportion est même en augmentation comparativement à l’année précédente, où 4 % des organisations ne versait aucun montant sur le compte de retraite de leurs salariés.

Ce sont les entreprises du secteur de l’édition et de l’information qui ont le plus tendance à se passer de ces versements. Dans ce secteur, 13 % des organisations n’ont apporté aucune contribution. Les firmes de services juridiques et les organisations de services publics sont aussi parmi les moins généreuses, puisque respectivement 11 % et 9 % d’entre elles n’ont proposé aucune cotisation de contrepartie.

Ces entreprises auraient tendance à privilégier d’autres formes d’avantages sociaux, selon Vanguard, qui ponte cependant la difficulté à connaître précisément les motivations de ces employeurs.

La plupart des promoteurs de régimes versent 50 cents pour chaque dollar versé par les employés jusqu’à concurrence de 6 % de leur salaire, avec un maximum de 3 %.

En 2021, la plupart des employeurs (85 %) ont versé une cotisation de contrepartie. Près de la moitié d’entre eux (46 %) ont procédé à un versement non conditionnée à la cotisation du travailleur. Et plus du tiers (36 %) ont proposé à la fois les deux formes de cotisation, conditionnée et non conditionnée.