Le déficit d’épargne des Canadiens n’est pas seulement dû à de la procrastination ou de la nonchalance face à la planification de la retraite. Les aléas de la vie y sont également pour quelque chose.

Une recherche publiée en novembre dernier par le National Bureau of Economic Research (NBER), un organisme de recherche américain, a démontré que l’indiscipline n’est généralement pas le principal obstacle à l’épargne. En fait, ce sont les risques inévitables, ou à tout le moins difficilement évitables, qui seraient les plus grands freins à l’épargne.

Les deux tiers des participants à l’étude, des retraités âgés entre 60 et 80 ans, qui indiquent regretter de ne pas avoir mis davantage d’argent de côté citent les chocs, tels un divorce, une maladie ou un licenciement, comme étant les principaux responsables de leur déficit d’épargne-retraite.

« Ces résultats suggèrent qu’une surprise inattendue à une ou deux reprises au cours de la vie active est davantage à blâmer que le simple fait de ne pas épargner suffisamment sur chacun des chèques de paie », écrit le planificateur financier certifié Jason Heath dans le Financial Post.

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