Près de la moitié des investisseurs potentiels au Canada (49 %) affirment qu’ils n’investissent pas parce que leurs connaissances en placement sont insuffisantes, selon un sondage de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM).

L’organisme d’autoréglementation définit les « investisseurs potentiels » comme des personnes qui souhaitent investir, mais qui ne détiennent pas de placement. En moyenne, ils sont âgés de plus de 40 ans (68 %) et détiennent un diplôme d’études postsecondaires (70 %). Près d’une moitié d’entre eux font partie de la population active (45 %), et un tiers environ sont retraités (30 %).

La majorité des investisseurs potentiels (60 %) ne sont pas convaincus de leur capacité à prendre des décisions de placement, et une proportion encore plus élevée (65 %) ne connaissent pas les produits et services financiers qui sont à leur disposition.

Le déficit de connaissances en placement n’est pas le seul obstacle à l’investissement. Ainsi, 61 % des investisseurs potentiels ne savent pas comment ni où obtenir des conseils et des renseignements sur les placements. En fait, 41 % ne croient pas avoir assez d’argent pour avoir recours aux services d’un conseiller, et plus d’un quart (28 %) ne pensent pas pouvoir ses payer des services-conseils.

Les résultats des investisseurs potentiels se démarquent grandement de ceux des investisseurs actuels. Ces derniers ont beaucoup plus confiance en eux : 80 % se disent convaincus de leur capacité à prendre des décisions de placement. Les services de conseil en placement leur semblent aussi beaucoup plus accessibles, puisque seulement 23 % d’entre eux ne croient pas avoir assez d’argent pour avoir recours aux services d’un conseiller, et 18 % ne pensent pas pouvoir se payer des services-conseils.

Le sondage de l’OCRCVM a été mené auprès de 2 000 Canadiens en collaboration avec le cabinet The Strategic Counsel.