Les inquiétudes financières liées à la retraite n’ont pas de frontière, révèle un nouveau sondage réalisé par GfK.

À l’échelle mondiale, 54 % des répondants affirment avoir des doutes concernant leur capacité financière à s’offrir la vie qu’ils désirent à la retraite. Le portrait est semblable au Canada, ou 56 % des répondants ont donné la même réponse.

Pour en arriver à ces conclusions, GfK, une société d’études de marché allemande, a interrogé 23 000 personnes dans 19 pays.

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Au Canada, les gens plus âgés sont plus susceptibles d’être peu ou pas confiants de pouvoir financer leur retraite idéale, suivis de peu par les répondants plus jeunes. Ainsi, 64 % des 40-49 ans et 63 % des 50-59 ans s’inquiètent de manquer de fonds à la retraite, alors que chez les jeunes de 20 à 29 ans, la proportion atteint 60 %. C’est le groupe d’âge des 30-39 ans qui est le plus confiant avec seulement 51 % des répondants qui se disent préoccupés à l’idée de manquer d’argent à la retraite.

Les résultats canadiens sont semblables à ceux récoltés ailleurs dans le monde, excepté chez les jeunes âgés de 20 à 29 ans, qui sont significativement plus inquiets que la moyenne mondiale de connaître des difficultés financières une fois l’âge de la retraite venu.

Au niveau mondial, les Américains, les Chinois, les Russes et les Espagnols sont les plus convaincus de pouvoir disposer de fonds suffisants pour mener l’existence qu’ils souhaitent lorsqu’ils seront à la retraite. Les Américains ouvrent la voie avec 22 %, suivis par les Chinois avec 21 %, puis les Russes et les Espagnols avec 17 %.

À l’autre bout du spectre, c’est en France, en Suède et en Pologne que les habitants sont les plus pessimistes.

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