Un régime de retraite collectif qui utilise le « modèle canadien » offre aux employés un rendement de 5,32 $ pour chaque dollar investi, par rapport à 1,70 $ dans un régime individuel, selon un rapport de HOOPP, le régime de retraite des travailleurs de la santé de l’Ontario.

Pour la Banque mondiale, le modèle canadien constitue sa propre catégorie de régime de retraite, soit un régime ou un gestionnaire d’actif public, typiquement caractérisé par un modèle à prestations déterminées (PD).

Nos collègues de Benefits Canada rapportent que de façon générale, on y voit une gouvernance indépendante, de la gestion interne des actifs, une équipe talentueuse et un horizon à long terme. En matière de placements, on observe une grande répartition, souvent directement, dans des actifs non traditionnels.

Jim Keohane, président-directeur général de HOOPP, note que le modèle individuel désavantage les participants, et ce, tant dans la phase d’accumulation que lors du décaissement des fonds, notamment en raison de l’absence de mise en commun des risques.

Alors que le modèle de régime PD à employeur unique demeure une façon efficace d’épargner, le monde corporatif arrive tranquillement à la conclusion que ce modèle ne lui convient pas, ajoute-t-il.

« Il faut penser comment inverser la tendance [de transition vers les régimes à cotisation déterminée]. Grâce à un système de retraite plus efficient, il y aura soit plus d’argent pour payer des retraites, soit on peut réduire le coût pour les participants durant leur vie de cotisation. C’est gagnant-gagnant. »

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