La saga entourant les régimes de retraite des employés de Papiers White Birch a finalement pris fin hier alors que les sections locales du syndicat Unifor ont signé à Montréal les textes des nouveaux régimes de retraite.

« Nous sommes vraiment soulagés et heureux pour les membres actifs et retraités des trois usines parce que cette étape veut aussi dire que les paiements des sommes dues aux retraités devraient maintenant suivre au cours des prochaines semaines », a commenté Renaud Gagné, directeur adjoint d’Unifor au Québec.

Cette séance de signature intervient quelques jours après que les employés aient accepté dans une proportion de 81 % la dernière offre patronale.

La mise en place de régimes de retraite à prestations cibles permettra de maintenir les rentes des retraités à près de 90 % pour les gens de Rivière-du-Loup et Masson et 70 % pour ceux de Québec. Depuis décembre 2012, les retraités de l’usine de Québec ne recevaient que 55 % de leur prestation.

Pour le syndicat, ce dossier qui a duré plus de cinq ans démontre cependant qu’il faut renforcer les lois afin que les sommes dues aux régimes de retraite occupent un rang de créance prioritaire lorsqu’une entreprise connaît des difficultés financières.

« La dette due au régime de retraite est souvent la plus importante. Dans le cas de White Birch c’étaient 350 millions qui étaient dus, c’est énorme. C’est pourquoi nous devons pouvoir avoir un rang supérieur comme créancier », a indiqué M. Gagné.

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