Le projet de loi libéral sur l’assurance médicaments sera envoyé au Sénat après avoir passé la troisième lecture à la Chambre des communes. 

Le projet de loi est le résultat de longues et minutieuses négociations entre les libéraux et les néo-démocrates et constitue un élément clé de leur pacte politique visant à empêcher des élections anticipées.

La loi verrait le gouvernement fédéral offrir une couverture pour certains contraceptifs et médicaments contre le diabète, et préparerait le terrain pour un futur programme d’assurance médicaments universel.

La liste exacte des médicaments couverts n’est pas encore connue, puisqu’il y aura des négociations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.

Une fois le projet de loi adopté, le ministre de la Santé, Mark Holland, pourra entamer les négociations formelles avec les provinces et les territoires pour mettre en œuvre le programme, qui devrait coûter 1,5 milliard sur cinq ans.

L’objectif est que les Canadiens puissent accéder aux contraceptifs ou aux médicaments contre le diabète en présentant leur carte d’assurance maladie, qu’ils soient couverts ou non.

Le gouvernement fédéral vise à fournir une couverture universelle à payeur unique pour un certain nombre de contraceptifs et de médicaments contre le diabète. La couverture des contraceptifs doit permettre neuf millions de personnes en âge de procréer d’avoir un meilleur accès à la contraception. L’amélioration de l’accès aux médicaments contre le diabète a pour objectif d’améliorer la santé de 3,7 millions de Canadiens qui vivent avec cette maladie, alors qu’une personne diabétique sur quatre ne suivrait pas son plan de traitement en raison du coût, selon Ottawa.