La multiplication des séances de visioconférence est éprouvante pour la santé des employés. Des employeurs prennent des mesures pour en limiter les conséquences.

Non seulement l’isolement lié au télétravail a des conséquences sur la santé mentale, mais l’usage important des visioconférences crée des troubles physiques, comme une fatigue anormale des yeux et du cerveau, ainsi que des maux de dos.

Ces séances vidéo amènent une charge de travail plus élevée et elles mettent les travailleurs en situation d’être constamment regardés, tout en restant en position statique, rapporte La Presse, qui recense les initiatives d’employeurs pour modérer ces impacts sur la santé de leurs employés.

L’entreprise Sid Lee interdit la connexion en dehors des heures de bureau. Et les réunions ne débutent pas avant 9h30, voire l’après-midi. De son côté, Kolegz n’organise plus que des formations à la demi-journée, plutôt qu’à la journée entière.

Des employeurs bannissent la vidéo durant certaines demi-journées, voire carrément pendant toute une journée. C’est le cas de Citigroup, où aucune réunion n’est planifiée le vendredi.

D’autres employeurs poussent à prendre de meilleures habitudes pour préserver la santé physique de leurs employés, notamment en encourageant l’activité physique et sociale entre les réunions.

Et même durant les réunions, les participants doivent s’habituer à ne pas rester immobiles. Cela peut passer par l’organisation de discussions informelles, où les participants partagent des anecdotes, ce qui participe à détendre tout le monde. Si on peut fermer sa caméra pour s’accorder du répit, on peut aussi réduire la fenêtre sur son propre écran, afin de voir moins de visages simultanément, et ainsi moins stimuler sa propre vigilance.