Femme travaille de la maison
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Les travailleurs québécois veulent davantage de temps pour concilier le travail et la vie personnelle, mais le message n’est pas toujours entendu.

La pandémie a favorisé les mesures de travail flexibles proposées aux employés. Ainsi, 79 % des travailleurs québécois ont désormais accès à la flexibilité, alors qu’ils étaient 68 % avant la pandémie, indique un sondage Léger et Flow.

Pour concilier leur travail avec leur vie personnelle, les travailleurs québécois peuvent avant tout bénéficier des heures flexibles (49 %) et de télétravail occasionnel (46 %). Avant la pandémie, ces mesures ne bénéficiaient qu’à un travailleur sur trois, voire un sur six pour le télétravail occasionnel.

Cette flexibilité accrue semble avoir un impact positif puisque ceux qui en bénéficient donnent une note moyenne de 7,6 à leur bonheur au travail, contre 6,4 pour ceux qui n’en bénéficient pas.

Et les travailleurs qui bénéficient de mesures de flexibilité se montrent satisfaits à 81 %, soit davantage qu’avant la crise (64 %).

Non seulement la flexibilité a gagné en popularité, mais elle est même désormais reconnue comme primordiale par les employés. Elle est devenue la qualité que recherchent le plus les travailleurs auprès d’une entreprise (60 %), devant le respect (42 %) et la reconnaissance (38 %).

Manque de communication

Cependant, un travailleur sur trois n’est pas entièrement satisfait des mesures de flexibilité proposées par son employeur. Cette insatisfaction s’explique d’abord par l’insuffisance de flexibilité proposée, mais aussi par une inadéquation entre les mesures offertes et la situation du travailleur.

Ce décalage entre les aspirations des employés et les entreprises semble s’expliquer par un manque de communication. Par exemple, 51 % des travailleurs affirment que leur employeur ne les a pas consultés sur leurs besoins et préférences en matière de flexibilité, indique le sondage.