Environ six employeurs canadiens sur dix permettent le télétravail au sein de leur organisation, une mesure très appréciée de leurs employés, selon un sondage d’Indeed.

Alors que 62 % des employeurs autorisent leurs employés à faire du télétravail, 60 % de ces derniers affirment que le fait de pouvoir travailler à distance est un critère important lorsqu’ils doivent choisir un poste, rapporte Infopresse. Plus du tiers (36 %) des quelque 500 employés sondés indiquent même qu’ils envisageraient d’accepter un salaire inférieur pour avoir accès au télétravail.

Plus des trois quarts des télétravailleurs interrogés par Indeed soutiennent que leur équilibre travail-vie personnelle s’est amélioré (80 %), et ils sont 90 % à être convaincu que leur productivité à la maison est au moins équivalente à leur productivité au bureau. Plus de la moitié (55 %) soutiennent gagner en productivité lorsqu’ils ne sont pas au bureau.

Qu’en pensent les employeurs? La presque totalité des entreprises qui autorisent le télétravail (96 %) assurent que cette forme de travail ne nuit pas à la productivité. Plus des deux tiers (65 %) constatent au contraire une hausse de la productivité chez les télétravailleurs.

Cela dit, le télétravail ne comporte pas que des avantages. Plus du quart des travailleurs (28 %) estiment que le fait de travailler de la maison « crée une barrière entre employé et direction ». Certaines études indiquent par ailleurs que les télétravailleurs ont davantage tendance à se sentir isolés et exclus des décisions importantes.

Pour qu’une politique de télétravail soit un succès, Indeed recommande notamment de préciser les attentes dès le début, d’imposer aux employés de travailleur au bureau quelques jours par semaine pour favoriser l’esprit d’équipe et d’avoir fréquemment des conversations téléphoniques ou par vidéoconférence.