Les gestionnaires d’équipe canadiens sont plus susceptibles que leurs employés de souffrir de dépression, selon un sondage d’Ipsos commandité par le Centre pour la santé mentale en milieu de travail de la Great-West.

Quelque 44 % des premiers affirment avoir souffert de dépression, par rapport à 37% des employés. D’ailleurs, 18 % des gestionnaires considèrent ne pas être traités équitablement au travail en raison d’une maladie mentale, comparativement à 9 % des employés.

Mary Ann Baynton, directrice générale des programmes du Centre pour la santé mentale en milieu de travail de la Great-West, souligne les progrès par rapport au soutien offert aux employés qui vivent du stress ou qui ont des problèmes de santé mentale.

À lire : Stress : les Québécoises souffrent davantage

« Il semble toutefois que nous ne mettons pas assez l’accent sur la façon dont nous soutenons la santé mentale des gestionnaires », ajoute-t-elle.

Toujours selon le sondage, qui en est à sa 10e édition, quatre gestionnaires sur dix affirment avoir reçu une formation pour interagir avec des employés ayant des problèmes de santé mentale au travail.

Les gestionnaires sont également plus susceptibles de se sentir anxieux ou irritables, d’être incapables de maîtriser leurs inquiétudes ainsi que de composer avec les émotions.

Pour en apprendre davantage sur la gestion efficace de la santé mentale en milieu de travail, ne manquez pas le colloque Régimes collectifs et santé au travail le 9 novembre prochain. Inscrivez-vous en cliquant ici. Pour plus d’informations, c’est par ici.

À lire : Grandeur et misère des travailleurs âgés